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PLANCK : MATIÈRE NOIRE ET NEUTRINOS FOSSILES

 

Paris, 1er décembre 2014


Planck : nouvelles révélations sur la matière noire et les neutrinos fossiles
La collaboration Planck, qui implique notamment le CNRS, le CEA, le CNES et plusieurs universités françaises, dévoile à partir d'aujourd'hui à la conférence de Ferrara (Italie) les résultats des quatre années d'observation du satellite Planck de l'Agence spatiale européenne (ESA), dédié à l'étude du « rayonnement fossile », la plus vieille lumière de l'univers. Pour la première fois, la plus ancienne image de notre univers est mesurée précisément selon deux paramètres de la lumière (en intensité et en polarisation1), sur l'ensemble de la voûte céleste. Cette lumière primordiale nous permet de « voir » les particules les plus insaisissables : la matière noire et les neutrinos fossiles.
De 2009 à 2013, le satellite Planck a observé le rayonnement fossile, la plus ancienne image de l'univers, encore appelé fonds diffus cosmologique. Aujourd'hui, avec l'analyse complète des données, la qualité de la carte obtenue est telle que les empreintes laissées par la matière noire et les neutrinos primordiaux, entre autres, sont clairement visibles.

Déjà, en 2013 la carte des variations d'intensité lumineuse avait été dévoilée, nous renseignant sur les lieux où se trouvait la matière 380 000 ans après le Big-Bang. Grâce à la mesure de la polarisation de cette lumière (pour le moment dans 4 des 7 canaux2), Planck est capable de voir comment cette matière bougeait. Notre vision de l'univers primordial devient alors dynamique. Cette nouvelle dimension et la qualité des données permettent de tester de nombreux paramètres du modèle standard de la cosmologie. En particulier, elles éclairent aujourd'hui ce qu'il y a de plus insaisissable dans l'univers : la matière noire et les neutrinos.

De nouvelles contraintes sur la matière noire
 
Les résultats de la collaboration Planck permettent à présent d'écarter toute une classe de modèles de matière noire, dans lesquels l'annihilation matière noire - antimatière noire serait importante. L'annihilation entre une particule et son antiparticule3 désigne la disparition conjointe de l'une et de l'autre, qui s'accompagne d'une libération d'énergie.

L'idée de matière noire commence à être largement admise mais la nature des particules qui la composent reste inconnue. Les modèles sont nombreux en physique des particules et l'un des buts aujourd'hui est de réduire le champ des possibles en multipliant les voies d'exploration, par exemple en recherchant des effets de cette matière mystérieuse sur la matière ordinaire et la lumière. Les observations de Planck montrent qu'il n'est pas nécessaire de faire appel à l'existence d'une forte annihilation matière noire - antimatière noire pour expliquer la dynamique des débuts de l'univers. En effet, un tel mécanisme produirait une quantité d'énergie qui influerait sur l'évolution du fluide lumière-matière, en particulier aux périodes proches de l'émission du rayonnement fossile. Or, les observations les plus récentes n'en portent pas la trace.

Ces nouveaux résultats sont encore plus intéressants lorsqu'ils sont confrontés aux mesures réalisées par d'autres instruments. Les satellites Fermi et Pamela, tout comme l'expérience AMS-02 à bord de la station spatiale internationale, ont observé un excès de rayonnement cosmique, pouvant être interprété comme une conséquence de l'annihilation de matière noire. Compte tenu des résultats de Planck, il va falloir préférer une explication alternative à ces mesures d'AMS-02 ou de Fermi  (par exemple l'émission de pulsars non détectés) si l'on fait l'hypothèse – raisonnable – que les propriétés de la particule de matière noire sont stables au cours du temps.

Par ailleurs, la collaboration Planck confirme que la matière noire occupe un peu plus de 26 % de l'univers actuel (valeur issue de son analyse en 2013), et précise la carte de la densité de matière quelques milliards d'années après le Big-Bang, grâce aux mesures en température et en polarisation en modes B.

Les neutrinos des premiers instants décelés

Les nouveaux résultats de la collaboration Planck portent aussi sur un autre type de particules très élusives : les neutrinos. Ces particules élémentaires « fantômes », produites en abondance dans le Soleil par exemple, traversent notre planète pratiquement sans interaction, ce qui rend leur détection extrêmement difficile. Il n'est donc pas envisageable de détecter directement les premiers neutrinos, produits moins d'une seconde après le Big-Bang, qui sont  extrêmement peu énergétiques. Pourtant, pour la première fois, Planck a détecté sans ambiguïté l'effet de ces neutrinos primordiaux sur la carte du rayonnement fossile.

Les neutrinos primordiaux décelés par Planck ont été libérés une seconde environ après le Big-Bang, lorsque l'univers était encore opaque à la lumière mais déjà transparent à ces particules qui peuvent s'échapper librement d'un milieu opaque aux photons, tel que le cœur du Soleil. 380 000 ans plus tard, lorsque la lumière du rayonnement fossile a été libérée, elle portait l'empreinte des neutrinos car les photons ont interagi gravitationnellement4 avec ces particules. Ainsi, observer les plus anciens photons a permis de vérifier les propriétés des neutrinos.

Les observations de Planck sont conformes au modèle standard de la physique des particules. Elles excluent quasiment l'existence d'une quatrième famille de neutrinos5 auparavant envisagée d'après les données finales du satellite WMAP, le prédécesseur américain de Planck. Enfin, Planck permet de fixer une limite supérieure à la somme des masses des neutrinos, qui est à présent établie à 0.23 eV (électronvolt)6.


Les données de la mission complète et les articles associés qui seront soumis à la revue Astronomy & Astrophysics (A&A) seront disponibles dès le 22 décembre 2014 sur le site de l'ESA. Ces résultats sont notamment issus des mesures faites avec l'instrument haute fréquence HFI conçu et assemblé sous la direction de l'Institut d'astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Sud) et exploité sous la direction de l'Institut d'astrophysique de Paris (CNRS/UPMC) par différents laboratoires impliquant le CEA, le CNRS et les universités, avec des financements du CNES et du CNRS.


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LE CNRS ET ROSETTA

 

Paris, 6 novembre 2014


Le CNRS, acteur majeur de la mission Rosetta


Dans une semaine, le 12 novembre, entre 17h et 17h30, l'atterrisseur Philae de la sonde Rosetta de l'Agence spatiale européenne (ESA) tentera de se poser sur la comète 67P-Churyumov-Gerasimenko. Une mission périlleuse et inédite grâce à laquelle des scientifiques, notamment du CNRS et de différentes universités françaises, comptent lever le voile sur certains des mystères de nos origines. Le CNRS a participé à l'élaboration de treize instruments scientifiques de la mission, dont trois pour lesquels il est leader. Partout en France, il sera possible de suivre en direct cette première mondiale, qui sera retransmise en vidéo sur : www.insu.cnrs.fr/fr/Rosetta (en partenariat avec la Cité des sciences et de l'industrie et le CNES). Des chercheurs et ingénieurs du CNRS seront notamment mobilisés ce jour-là pour répondre, en direct sur Twitter avec #PoseToiPhilae, aux questions du public sur la mission et ses enjeux scientifiques.
La mission Rosetta de l'ESA a pour objectif de recueillir des données sur la composition et les propriétés du noyau de la comète 67P-Churyumov-Gerasimenko. Si Rosetta est arrivée à destination le 6 août dernier en se mettant en orbite autour de la comète, ce n'est pas encore le cas de son petit atterrisseur, Philae, qui essaiera de se poser le 12 novembre sur celle-ci. Ce sera la première fois qu'un atterrissage sera tenté sur un noyau cométaire !

La sonde Rosetta est équipée de 21 instruments scientifiques qui permettent d'effectuer un ensemble de mesures précises et complémentaires : composition chimique des matériaux de la surface, structure interne et composition du noyau, images directes et indirectes à différentes longueurs d'ondes, dynamique des émissions de poussières et leurs types, dégazage de surface, magnétisme, etc.

Le CNRS contribue à treize instruments de Rosetta : huit sur la sonde qui est en orbite autour de 67P-Churyumov-Gerasimenko, quatre sur l'atterrisseur Philae et un (CONSERT) présent à la fois sur l'orbiteur et l'atterrisseur. Le CNRS est leader de trois d'entre eux : CIVA, RPC-MIP (tous deux sur Philae) et CONSERT. C'est notamment l'instrument CIVA qui devrait prendre les premiers clichés de la surface de la comète. Rosetta est un véritable couteau suisse scientifique développé par un consortium international de laboratoires et agences (Europe et Etats-Unis). L'étude de l'environnement externe et interne de la comète permettra d'en savoir plus sur ces « boules de neige sales », et donc sur la formation du Système solaire et nos origines.

Les laboratoires français impliqués dans Rosetta-Philae :
•    CRPG (CNRS/Université de Lorraine)
•    CSNSM (CNRS/Université Paris-Sud)
•    GET (CNRS/IRD/Université Paul Sabatier - Toulouse III)
•    IAS (CNRS/Université Paris-Sud)
•    ICN (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis)
•    IPAG (CNRS/Université Joseph Fourier)
•    IRAP (CNRS/Université Paul Sabatier - Toulouse III)
•    LAM (CNRS/AMU)
•    LAAS (CNRS)
•    LATMOS (CNRS/UPMC/UVSQ)
•    LERMA (Observatoire de Paris/CNRS/ENS/Université Cergy Pontoise/UPMC)
•    LESIA (Observatoire de Paris/CNRS/Université Paris Diderot/UPMC)
•    LISA (CNRS/Université Paris Diderot/UPEC)
•    LPC2E (CNRS/Université d'Orléans)
•    LPP (École Polytechnique/CNRS/Université Paris-Sud/UPMC)

Suivez en direct la tentative d'atterrissage de Philae sur la comète dans différents lieux en France notamment à Paris :
Cité des sciences et de l'industrie, en partenariat avec le CNRS, l'ESA, le CNES et l'Observatoire de Paris (entrée libre et gratuite le 12/11 à partir de 15h).

Le CNRS est également présent dans d'autres événements prévus ce jour-là, notamment à Toulouse, au Bourget, à Grenoble, à Orléans et à Marseille.

… mais également sur Internet sur : http://www.insu.cnrs.fr/fr/Rosetta

Sur cette page web, vous pourrez suivre en direct et en vidéo l'atterrissage de Philae sur la comète et poser vos questions sur Twitter concernant la science faite grâce à Rosetta, ses enjeux et les futures étapes. Toute la journée du 12 novembre, des chercheurs et ingénieurs du CNRS seront mobilisés pour répondre aux questions du public sur Twitter. Pour cela, envoyez vos questions en utilisant le mot-clic #PoseToiPhilae.

 

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LA FORMATION DES JETS STELLAIRES ...

 

Paris, 17 octobre 2014


La formation des jets stellaires à grande échelle enfin expliquée


Grâce à un dispositif expérimental breveté et à des simulations numériques de grande ampleur, des chercheurs sont parvenus à expliquer la formation des jets émis par les jeunes étoiles, et ce, en très bon accord avec les observations astrophysiques. Ce modèle, qui fait intervenir le champ magnétique interstellaire, a été élaboré par une collaboration internationale1 menée par des équipes françaises du Laboratoire pour l'utilisation des lasers intenses (LULI, CNRS/École Polytechnique/UPMC/CEA), du Laboratoire d'études du rayonnement et de la matière en astrophysique et atmosphères (LERMA, Observatoire de Paris/CNRS/UPMC/Université de Cergy-Pontoise/ENS Paris) et du Laboratoire national des champs magnétiques intenses (LNCMI, CNRS). Leurs travaux sont publiés dans la revue Science le 17 octobre 2014.
Les jets astrophysiques sont d'étroits pinceaux de matière qui peuvent se propager sur de grandes distances (des centaines de fois la distance Terre-Soleil). Ils sont omniprésents dans l'Univers, émergeant d'objets célestes aussi variés que les étoiles en formation, les naines blanches, les étoiles à neutrons, ou les trous noirs, dont le point commun est d'amasser activement de la matière depuis leur proche environnement, via un disque de matière en rotation. Bien que spectaculaires, les jets ont longtemps été considérés comme de simples sous-produits de ce processus d'accrétion de matière. Toutefois, les physiciens ont peu à peu réalisé qu'ils jouent en réalité un rôle crucial dans ce phénomène. Par exemple, les jets qui s'échappent des pôles d'une étoile naissante ralentissent la rotation du gaz en train de s'effondrer sur le noyau central, permettant à la matière de continuer à s'agréger. Par ailleurs, leur action sur le milieu interstellaire peut y faire naître de nouvelles étoiles. Cependant, malgré leur importance, les jets restent parmi les phénomènes les plus mystérieux de l'astronomie moderne. En particulier, les théories actuelles ont du mal à expliquer comment la matière peut se propager sur de si longues distances tout en restant confinée en un jet étroit.

Grâce à la première simulation de ce phénomène en laboratoire, et à des modélisations numériques en trois dimensions, les chercheurs ont compris que les jets émis par les très jeunes étoiles sont confinés par un champ magnétique à large échelle, qui est aligné avec l'axe des jets, comme l'ont récemment précisé des mesures par télescope. Le mécanisme que les chercheurs proposent est donc en très bon accord avec les observations astrophysiques actuelles. Il rend compte notamment de mystérieuses émissions de rayons X observées par le satellite Chandra le long des jets.

Des lasers et des bobines pour reproduire l'environnement interstellaire

Ces résultats ont été rendus possibles par un dispositif expérimental unique, récemment breveté, couplant lasers de puissance et champs magnétiques intenses. En arrachant des électrons à un échantillon de plastique à l'aide de faisceaux laser, les physiciens du LULI ont produit un plasma2 représentatif, à échelle réduite, de l'atmosphère des jeunes étoiles. Mais ce qui a été déterminant, c'est la génération, par des bobines fabriquées au LNCMI, d'un champ magnétique assez intense pour reproduire, dans quelques centimètres cubes et pendant quelques millionièmes de secondes, l'environnement interstellaire. Des physiciens du LERMA et du LULI, aidés par des collaborateurs étrangers, ont ensuite modélisé, au moyen de supercalculateurs, de jeunes étoiles en formation et l'expérience en laboratoire. L'accord entre ces deux simulations a confirmé le rôle clé du champ magnétique interstellaire.

Dans cette étude, les scientifiques se sont penchés spécifiquement sur les jets de plasma des étoiles naissantes, mais le même mécanisme pourrait être à l'œuvre dans les autres types de jets astrophysiques. En outre, ce travail ouvre la voie pour étudier, de manière concrète, le rôle des champs magnétiques en astrophysique. Les chercheurs souhaitent notamment se pencher sur le mécanisme d'accumulation de matière par les jeunes étoiles, les rayons cosmiques3 et les arches de plasma éjectées lors des éruptions solaires. Enfin, le dispositif construit au LULI pourrait servir aux recherches sur la fusion nucléaire, où les champs magnétiques sont évoqués depuis longtemps pour pouvoir confiner les ions au sein d'un combustible et augmenter leur température, ce qui est le paramètre clé pour parvenir à la fusion.


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NEUTRINOS ...

 

Paris, 25 septembre 2014


Inauguration du deuxième détecteur de neutrinos de l'expérience Double Chooz
Un second détecteur de neutrinos vient d'être édifié par le CNRS et le CEA à proximité de la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes). Ses mesures complèteront celles du premier détecteur, installé depuis cinq ans, afin d'étudier, dans le cadre de l'expérience Double Chooz, les caractéristiques des neutrinos, ces particules élémentaires presque insaisissables produites en abondance notamment dans le Soleil et dans les réacteurs nucléaires. Construit à 400 mètres du cœur des réacteurs de la centrale, ce second détecteur est inauguré le 25 septembre 2014 en présence de représentants du CNRS et du CEA, et des autorités locales, qui soutiennent activement cette implantation.
Après sa mise en service au cours de l'automne, le détecteur captera les neutrinos produits dans les cœurs des deux réacteurs de la centrale, situés à 400 mètres. Ces données seront comparées à celles collectées par l'autre détecteur, installé à 1 kilomètre de ces réacteurs. La différence de composition attendue est due à une métamorphose des neutrinos, qui changent de caractéristiques au cours de leur trajet. L'expérience Double Chooz est fondamentale pour permettre de comprendre ce phénomène, et ainsi compléter le Modèle standard de la physique des particules1.

Étudier les « saveurs » des neutrinos grâce aux centrales nucléaires

Les neutrinos, particules un million de fois plus légères que les électrons, sont un sous-produit connu des réactions nucléaires « beta ». Ils sont ainsi produits dans des réacteurs nucléaires en fonctionnement, mais aussi dans la croûte et le manteau terrestre, le corps humain, ou encore les étoiles, le Soleil étant la source de neutrinos la plus abondante sur Terre. Ils peuvent naître sous trois formes ou « saveurs », comme disent les physiciens. Mais ils ont cette propriété étonnante, appelée « oscillation », de changer de « saveur » en se déplaçant, en fonction de leur énergie et de la distance parcourue. Ces « oscillations » dépendent de trois paramètres (nommés « angles de mélange »), dont deux sont connus avec une bonne précision. Le troisième est bien plus petit et difficile à mesurer précisément, et c'est sur cette mesure que portent les efforts de l'expérience Double Chooz.

L'expérience Double Chooz

Le projet Double Chooz est né en 2003 d'une collaboration internationale2, à l'initiative de chercheurs du CEA et du CNRS. En 2009, un premier détecteur a été installé dans un laboratoire souterrain, construit par EDF dans les années 1990 à 1 kilomètre des cœurs des réacteurs de la centrale. Ce dispositif a permis, en 2011, de détecter la transformation des neutrinos durant leur vol, découverte confirmée dès 2012 par les autres expériences internationales. Depuis lors, une course mondiale à la précision s'est engagée pour mesurer le troisième angle de mélange des neutrinos. A Chooz, la mise en service d'un second détecteur va permettre d'y participer efficacement. D'ici trois ans, le paramètre manquant devrait y être mesuré avec une précision de 10 %.

A l'image du premier détecteur, ce second instrument est constitué d'une cuve cylindrique de dix mille litres remplie d'un mélange d'huiles minérales. Un tel volume est nécessaire car les neutrinos interagissent très faiblement avec la matière : ils traversent murs, montagnes, et êtres vivants, pratiquement sans interaction. Afin d'en détecter un, il faut donc « interposer » au parcours des neutrinos une grande quantité de matière. Chaque jour, cet instrument ne détectera que 300 neutrinos environ, sur les centaines de milliards de milliards qui le traverseront. Par ailleurs, le détecteur est enfoui sous 50 mètres de roches et protégé par plusieurs enceintes concentriques pour l'isoler du rayonnement cosmique et de la radioactivité naturelle ambiante.

La comparaison des résultats de Double Chooz avec ceux d'autres expériences similaires en Chine (Daya-Bay) et en Corée (RENO) et d'accélérateurs de particules (T2K au Japon) facilitera la conception de projets pour explorer l'origine de l'asymétrie entre matière et antimatière observée dans l'Univers. En effet, selon la théorie du Modèle standard, qui prédit le comportement de la matière depuis le début de l'Univers, le Big Bang aurait créé a priori autant de matière que d'antimatière, il y a 13,7 milliards d'années. Mais la matière est observée en surabondance aujourd'hui. Les neutrinos pourraient bien détenir la clé de cette énigme.

Le laboratoire abritant ce deuxième détecteur a été financé par le FEDER (Fonds européen de développement régional), la région Champagne-Ardenne, le département des Ardennes, la communauté de communes Rives de Meuse, EDF, le CNRS et le CEA.


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