ecole de musique piano
     
menu
 
 
 
 
 
 

LE NOUVEAU CYCLOTRON

 

Paris, 1er février 2013

Cyrcé, un nouveau cyclotron pour la recherche médicale
Cyrcé (le Cyclotron pour la recherche et l'enseignement), nouvel accélérateur de particules de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg) installé depuis quelques mois sur le campus de Strasbourg-Cronenbourg, est aujourd'hui opérationnel. Il vient de réaliser une première production de Fluor 18, radio-isotope couramment utilisé comme traceur en médecine nucléaire. Cette étape valide le fonctionnement de cette installation unique en Europe, disponible pour la recherche académique. Cyrcé s'inscrit dans une démarche nationale visant à déterminer de nouveaux radioéléments pour progresser dans le diagnostic, le suivi de médicaments et la découverte de nouveaux protocoles thérapeutiques, notamment en cancérologie et en neurologie.
La majorité des cyclotrons de la catégorie de Cyrcé sont dédiés à la production commerciale de molécules pharmaceutiques pour les hôpitaux, notamment le Fluor 18, un élément radioactif essentiel à la production du fluorodésoxyglucose (FDG), couramment utilisé comme traceur pour l'imagerie fonctionnelle en cancérologie.

Le projet Cyrcé est porté par le monde académique. Il est donc totalement indépendant des circuits commerciaux et pourra produire des molécules en dehors de toute considération marchande. Ses caractéristiques uniques en termes d'énergie (ajustable de 19 à 24MeV) permettront de produire une large gamme de radioéléments (dont les durées de vie vont de quelques minutes à quelques jours) exploitables par la communauté scientifique régionale, nationale et internationale. Cyrcé sera ainsi mis au service des recherches sur des molécules radiomarquées  à usage préclinique (chez le petit animal) et clinique (chez l'homme), dans le domaine du diagnostic en cancérologie et en neurologie humaines, ainsi que pour la mise au point de nouveaux protocoles thérapeutiques. Ce cyclotron constituera également une plateforme unique d'enseignement en radiochimie et instrumentation nucléaire.

Deux années ont été nécessaires pour concevoir et réaliser le cyclotron et son infrastructure. Depuis son arrivée en juillet 2012 sur le campus de Strasbourg-Cronenbourg, Cyrcé a passé avec succès toutes les étapes d'installation et de mise en service. La dernière étape de « tir » de qualification, c'est-à-dire la première production de Fluor-18, fait suite à l'autorisation d'exploitation délivrée fin novembre par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Elle valide l'ensemble du système de contrôle de la machine (qui gère en permanence un millier de paramètres) et confirme l'efficacité des enceintes de confinement, de près de mille tonnes de béton et cent tonnes de plomb, destinées à faire écran aux radiations produites en cours de fonctionnement. Le cyclotron est un outil d'une grande souplesse d'utilisation et a l'avantage de ne produire aucun déchet radioactif à vie longue.

Dans le cadre des Investissements d'avenir lancés en 2009, le cyclotron Cyrcé complète les plateaux techniques strasbourgeois autour de l'imagerie du petit animal au sein de l'Equipex Transimagin (1) et vient renforcer la recherche nationale en médecine nucléaire au sein du Labex IRON (2), dont l'un des objectifs majeurs est l'innovation pour le traitement du cancer.

D'un coût total de 4,85 M€, cet équipement a été financé par le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, le CNRS, la Région Alsace, le Conseil général du Bas Rhin, la Communauté urbaine de Strasbourg, le Fonds européen de développement régional (FEDER) et l'Université de Strasbourg.

DOCUMENT              CNRS              LIEN

 
 
 
 

LA MATIERE NOIRE DANS LE COSMOS.

 

Sur les traces de la matière dans le cosmos


L'exposé débutera par une présentation synthétique de l'état actuel des connaissances concernant la genèse et l'histoire de l'Univers (modèle du big bang). Nous préciserons le rôle des différentes formes de matière et d'énergie dans l'évolution et la structuration de l'Univers. Ceci nous permettra en particulier d'introduire les concepts de la matière sombre et de l'énergie noire. La plus grande partie de l'exposé sera consacré à un tour d'horizon de quelques unes des méthodes utilisées pour identifier et caractériser les différentes composantes de matière et d'énergie présentes dans l'univers. Nous verrons en particulier comment l'étude des anisotropies du fond diffus micro-ondes permet de contraindre le contenu matériel du cosmos. Ce fond de rayonnement électromagnétique est le vestige du passé chaud de l'Univers et ses infimes anisotropies nous révèlent les clés de la physique de l'univers primordial. Nous montrerons ensuite comment l'observation des supernovae lointaines, véritables feux d'artifices cosmiques, apportent une information complémentaire à travers les contraintes obtenues sur la géométrie globale de l'univers. Enfin, la dernière partie de l'exposé nous amènera à explorer les étoiles à neutrons, ainsi que les trous noirs et leurs disques d'accrétion. Les observations à haute énergie, dans le domaine des rayons X et gamma permettent de lever le voile sur ces objets, sièges des phénomènes les plus violents dans l'univers. Dans les prochaines années, les détecteurs d'ondes gravitationnelles ouvriront peut-être une nouvelle fenêtre d'observation de ces objets insolites.

CONFERENCE         CANAL  U           LIEN

 
 
 
 

CARTE TRIDIMENTIONNELLE DE LA MATIERE NOIRE

 

Paris, 8 janvier 2007

Première carte tridimensionnelle de la distribution de la matière noire dans l'Univers
En analysant le champ COSMOS, le plus grand champ de galaxies jamais observé avec le télescope spatial Hubble, une équipe internationale de scientifiques conduite par des chercheurs de l'Université de Caltech (Etats-Unis) et comprenant des chercheurs de laboratoires associés du CNRS et du CEA(1), a réalisé la première carte tridimensionnelle de la matière noire dans l'Univers utilisant l'effet de lentille gravitationnelle. Cette première historique semble confirmer les théories standard de formation des grandes structures de l'Univers. Cette étude fait l'objet d'une publication dans la revue « Nature » du 7 janvier 2007.
Pour les astronomes, cartographier la répartition de la masse dans l'Univers à partir de sa composante lumineuse est un défi considérable ; un exercice aussi compliqué que de déterminer l'extension d'une ville seulement à partir de clichés aériens pris de nuit. En effet, la matière lumineuse (étoiles, galaxies, gaz ionisé) ne représente seulement qu'un sixième de toute la matière dans l'Univers. Le reste est invisible et composé notamment de cette mystérieuse matière appelée la matière noire.

Néanmoins, malgré la complexité de la tâche, une cartographie tridimensionnelle de l'ensemble de la masse, lumineuse et matière noire, a pu être réalisée pour la première fois dans le champ COSMOS. Une équipe internationale d'astronomes a réalisé cet exploit en utilisant l'effet de lentille gravitationnelle pour mesurer la distribution à grande échelle de la matière. Cette nouvelle carte apporte un gain d'information comparable à ce qu'apportent des cliches d'une ville de jour plutôt que de nuit pour en voir tous les moindres détails.

La carte de la matière noire a été construite en mesurant la forme d'un demi-million de galaxies lointaines. Pour nous atteindre, leur lumière a dû traverser des « champs » de matière noire et les faisceaux de lumière ont été légèrement déformés. Ce phénomène est une conséquence directe de la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein qui prédit que la présence importante de masse déforme localement l'Espace-Temps. En conséquence, la trajectoire de particules passant au voisinage de cette concentration de masse est déviée. Les photons, particules associées au rayonnement électromagnétique, n'échappent pas à cette règle. La déformation observée sur les formes des galaxies a donc été employée pour reconstruire la distribution de la masse intervenant le long de la ligne de visée.

Le champ COSMOS couvre une région du ciel grande comme neuf fois la taille de la Lune (1.6 degré carré). Le sondage COSMOS réalisé par Hubble comprend 575 images de la caméra ACS (Advanced Camera for Surveys), correspondant à près de 1.000 heures d'observation. Suite aux observations effectuées avec Hubble, de nombreuses observations complémentaires avec des télescopes au sol (comme le Subaru, le VLT et le CFHT) et dans l'espace (XMM-Newton) ont été réalisées. En particulier, les images multicouleurs du Subaru et du CFHT, ainsi que les milliers de spectres du VLT mesurés avec l'instrument VIMOS ont permis d'estimer la distance des différentes structures permettant ainsi de réaliser cette cartographie en 3 dimensions. Cette carte tridimensionnelle démontre que la matière lumineuse, se concentre le long des régions les plus denses de la matière noire. On peut y identifier un réseau de filaments, se croisant là où se trouvent les amas de galaxies. D'autre part, la cartographie couvre près de la moitié de l'âge de l'Univers et permet donc de suivre l'évolution de la distribution de la matière noire devenant de plus en plus structurée au fil du temps.

« Cartographier la distribution de la matière noire dans l'espace et le temps est fondamental pour comprendre comment les galaxies se sont développées et regroupées au cours du temps . Les résultats obtenus grâce au sondage COSMOS semblent conformes aux théories standard de la formation des grandes structures de l'Univers.» déclare Jean Paul Kneib, chercheur CNRS au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille.

Le sondage COSMOS nous révèle ainsi une carte tridimensionnelle de la matière noire dans l'Univers et va permettre de suivre pour la première fois la relation entre la distribution de matière noire et la formation et l'évolution des galaxies. Une telle cartographie de l'Univers par effet de lentille gravitationnelle faible motive d'ores et déjà de futures missions spatiales en cours de développement. On peut donc imaginer que dans les prochaines décennies, c'est l'Univers dans son ensemble qui pourra être cartographié, probablement de manière plus détaillée encore, permettant peut-être ainsi de contraindre l'existence et la nature de l'énergie noire, force insaisissable qui accélérerait l'expansion de l'Univers.

DOCUMENT          CNRS             LIEN

 
 
 
 

LE NOYAU ATOMIQUE...

 

Paris, 18 juillet 2012

Le noyau atomique : liquide fissile ou molécule vitale ?
Une nouvelle vision unifiant les deux aspects noyau-liquide et noyau-molécule est révélée par une équipe de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (Université Paris-Sud/CNRS) et du CEA, en collaboration avec l'Université de Zagreb. En faisant l'analogie avec les étoiles à neutrons(1), les chercheurs ont mis en évidence, pour la première fois, l'une des conditions nécessaires à la formation, au sein du noyau atomique, de comportements moléculaires. Ces derniers permettent notamment de comprendre la synthèse des éléments indispensables à l'apparition de la vie. Ces travaux sont publiés dans Nature le 19 juillet 2012.
Le noyau atomique est généralement décrit comme une goutte de liquide quantique de l'ordre du millionième de milliardième de mètre de diamètre. Ce comportement de type liquide explique notamment la fission nucléaire, et s'applique préférentiellement aux noyaux lourds, c'est-à-dire ceux contenant beaucoup de nucléons (les neutrons et les protons). En revanche, les noyaux légers(2) peuvent se comporter comme de minuscules « molécules » - ou agrégats - composés de neutrons et de protons à l'échelle du noyau. Cet aspect moléculaire permet de comprendre la synthèse stellaire du carbone-12 ou d'éléments plus lourds, nécessaires à l'apparition de la vie(3).

Jusqu'à présent, les deux visions « noyau-molécule » et « noyau-liquide » co-existaient. Aujourd'hui, une équipe de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (Université Paris-Sud/CNRS) et du CEA, en collaboration avec des chercheurs de l'Université de Zagreb, livre une vision unifiée de ces deux aspects. En résolvant des équations de physique quantique à l'échelle du noyau (et notamment l'équation de Schrödinger), les chercheurs ont démontré que, si un noyau léger peut présenter un comportement de type moléculaire (qui tend vers l'état cristallin), il adopte, lorsqu'il s'alourdit, un comportement de type liquide. Pour établir cette nouvelle théorie, les physiciens se sont inspirés des étoiles à neutrons(1). Plus on s'enfonce à l'intérieur de ces étoiles, plus on passe d'un milieu cristallin à un milieu liquide. Grâce à cette analogie, les physiciens ont identifié un mécanisme de transition de l'état liquide vers l'état cristallin du noyau. Lorsque les interactions entre neutrons et protons ne sont pas assez fortes pour les fixer au sein du noyau, celui-ci est alors dans un état de type liquide quantique où neutrons et protons sont délocalisés. À l'inverse, dans un état cristallin, neutrons et protons seraient fixés à intervalles réguliers dans le noyau. La molécule nucléaire est interprétée comme un état intermédiaire entre le liquide quantique et le cristal. À long terme, il s'agit de comprendre de manière unifiée les différents états du noyau.

DOCUMENT           CNRS            LIEN

 
 
 
Page : [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 ] Précédente - Suivante
SARL ORION, Création sites internet Martigues, Bouches du Rhone, Provence, Hébergement, référencement, maintenance. 0ri0n
Site réalisé par ORION, création et gestion sites internet.


Google
Accueil - Initiation musicale - Instruments - Solfège - Harmonie - Instruments - Musiques Traditionnelles - Pratique d'un instrument - Nous contacter - Liens - Mentions légales /confidentialité

Initiation musicale Toulon

-

Cours de guitare Toulon

-

Initiation à la musique Toulon

-

Cours de musique Toulon

-

initiation piano Toulon

-

initiation saxophone Toulon

-
initiation flute Toulon
-

initiation guitare Toulon